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3 août : 6 histoires pour 6 villages

À Scry, deux jeeps ont retrouvé le car des promeneurs… Comme le 5 septembre 44: Scry était le premier village libéré! En bas, Georges Filée a tenu son auditoire en haleine…

Six villages, six témoins. Voilà ce que proposait le comité culturel de Tinlot pour commémorer les deux guerres. Opération souvenirs réussie!

Le silence est de marbre. Les mines sont pensives, émues ou horrifiées. Certains se souviennent, d’autres comprennent ou imaginent. Ce dimanche, la parole des orateurs est d’or. Chacun, à sa manière, raconte son passé, lié aux événements de 14-18 ou à la Seconde Guerre mondiale. Les bribes de passé, parfois douloureuses, parfois plus amusantes, quoi qu’il en soit toujours très colorées, sont ancrées dans la mémoire de ces six personnes qui font part de leur souvenir à la centaine de Tinlotois présents devant eux, désireux d’en savoir plus sur le passé de leur village, sur le passé de leur ancêtre.

Avec cette idée de balade dans les villages de la commune, le Comité culturel de Tinlot reprenait une idée déjà exploitée l’année précédente, «six villages, six découvertes», l’adaptant à la commémoration du centenaire de la Grande Guerre et les 70 ans du débarquement en Normandie en 1944. «Six villages, six témoins» est né, de façon spontanée, en faisant appel aux plus anciens Tinlotois et à leur mémoire. «L’idée n’était pas de faire du voyeurisme mais bien d’évoquer un passé et la problématique de la guerre toujours d’actualité. L’homme a-t-il réellement évolué en 100 ans? Quand on voit ce qui se passe en Palestine, en Ukraine, on a le droit de se poser la question…» lance André Dumont, président du Comité culturel de Tinlot.

De Seny jusqu’à Soheit-Tinlot, Abée, Ramelot, Scry et puis Fraiture, on se souvenait. De la résistance de certains soldats, de connaissance, de la famille, du passage des Allemands dans la rue, d’avoir eu peur, d’avoir caché des résistants, des bombardements, des blessés, des morts… Mais aussi des rencontres, de la solidarité. «Un Américain est venu chez nous. Nous nous sommes liés d’amitié. On ne s’est jamais perdus de vue jusqu’à ce qu’il nous quitte…» a raconté Andrée Macédoine.

De retour à Soheit-Tinlot, au Blé qui lève, un café liégeois attendait les courageux, réchauffait une dernière fois les cœurs sous un air de partage, à quelques pas de l’exposition «Traces» des Territoires de la mémoire, mais aussi des différents objets d’archives prêtés par les Tinlotois au comité culturel. Ancien périodique de l’époque, casques, habits de prisonniers, cahier de militaire, maquettes… «On est vraiment très fiers de la richesse de notre exposition» conclut André Dumont, tout sourire.

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